Sur la scène on y touche
2 flûtistes dont 1(e) piccoliste et leurs micros cravates ; 6 trois fois deux saxophonistes en pagailles et de plusieurs tailles ; 2 sousaphonistes/tubistes selon les besoins ; 1 batteleur professionnel ; 1 percussionniste pragmatique ; 3 trombonistes avec leur sourdine dont 1(e) basse ; 3 trompettistes/bugglistes/mélophonistes selon saison ; 1 claviéristes, pianiste selon approvisionnement.
Dans l’ombre on y voit
Des génies du son, de l’éclairement et de la caisse en bois, qui embrassent les destinées de l’orchestre en matière de décibels, de lux et de caisse en bois ; 1(e) graphistre, qui réfléchit, et trace sur le papier des images à projeter ce groupe dans un avenir proche : 1 collectif création/production, soit plein de gens qui font pleuvoir les croissants au petit-déjeuner.
La Musique
Compositions originales des membres du groupe, le répertoire pêlemêle thèmes limpides tordus savants, jazz de tous bords, musiques populaires à trois et quatre temps trois mouvements, fadaises à danser, écriture serrée façon big band… Chaque proposition ouverte aux quatre vents de l’improvisation.
Depuis son an 1, le groupe prône une utilisation ludique de l’improvisation collective dirigée, ou sound painting. Elaboré en commun sur la base des recherches de Walter Thompson, ce langage gestuel permet à chaque musicien, sortant du rang, de guider momentanément l’orchestre, ouvrir une vaste brèche où laisser s’engouffrer collectivement l’inconnu ou, subrepticement, ponctuer d’un clou le chemin musical.
Si ces interventions permettent de moduler le répertoire écrit existant, elles conduisent aussi à l’invention, sur le vif, d’une musique orchestrale libre et instantanée, toujours neuve et évolutive.