Maria Malibran nicknamed ‘La Malibran’, and Pauline Viardot, two exceptional sisters, left an indelible mark on the history of classical music. This album, a true celebration of their legacy, invites you to rediscover the works and influences of these visionary artists who illuminated the 19th century with their genius and passion. ‘Sisters’, a vibrant tribute to two timeless icons of opera, is performed by Karine Deshayes and Delphine Haidan, accompanied by the Orchestre national Avignon Provence and its conductor Debora Waldman.
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“Deshayes and Haidan don’t disappoint here with this mix of popular and little-known works, This repertoire is very […] a joy from beginning to end. […] Under conductor Débora Waldman the orchestra provides high quality playing.”
“You sense the performers sympathy with and enjoyment of this complex repertoire, throwing off fioriture and ornaments with verve, style and not a little glee. This was music written to show off and the three women clearly are having fun doing so.”
L’album hommage aux deux sœurs Pauline Viardot et la Malibran, porté par Karine Deshayes, Delphine Haidan et l’Orchestre national Avignon-Provence était à l’honneur sur France Musique.
Chronique à réécouter ci-dessous.
“Delphine Haidan joue de la rondeur sombre de son timbre pour interpréter les rôles d’alto, mais affronte aussi une partie écrite pour soprano (Matilde dans Elisabetta, regina d’Inghilterra), tandis que Karine Deshayes se saisit des rôles de soprano que sont Semiramide, Elena et Elisabetta et chante la version Malibran d’Elvira. Signature de leur sororité, les deux chanteuses se partagent le rôle d’Orphée. […] La splendide déclaration d’amour de La donna del lago ouvre le disque avec brio. On y trouve les qualités qui justifient cette collaboration : alliance somptueuse des timbres, agilité et art de l’ornementation, expressivité et complicité. L’ampleur sombre du velours sonore de Delphine Haidan s’y marie magnifiquement avec la vivacité lumineuse de la voix de Karine Deshayes, tantôt en demi-teintes dramatiques, tantôt en parfaite pyrotechnie belcantiste.”